Je reconnais que les codes et la culture de ma génération exercent une influence certaine sur ma vision du monde, mais je vois cette influence davantage comme un guide que l’on peut choisir de dépasser, plutôt qu’une voie unique et inévitable. Ma génération semble être marquée par un “syndrome de Peter Pan”, un désir de rester jeune et de ne pas répéter les épreuves vécues par les générations précédentes. J'ai le sentiment que la génération Y a peu ou pas franchi ce pas, qui représentait un choix qu'ils ont dû affronter. Même si ces éléments façonnent notre identité collective, je reste convaincu que nous sommes capables de prendre du recul et d’examiner les choses objectivement, au-delà de nos propres codes. Si je devais décrire l’esprit de ma génération, je dirais qu’elle est marquée par un désir d’unité et de fédération plutôt que par des clivages ou des conflits. Je perçois que nous partageons des valeurs communes et une vision fédératrice : que ce soit à travers l’écologie, une quête de simplicité ou même un goût pour l’ancien temps. Le Covid a également marqué notre transition vers la vie adulte d’une manière inédite, impactant nos ambitions, notre rapport au travail et notre vision de la société.
Mon rapport aux générations précédentes est particulier, influencé par des parents d’âges différents (mon père a 80 ans et ma mère 50) et des liens proches avec des générations plus âgées. J’apprécie la diversité des perspectives que j’ai reçues, ce qui me permet de mieux comprendre et de respecter les expériences qui ne sont pas propres à ma génération. En même temps, ma génération ressent le poids de la responsabilité laissée par les choix passés – qu’il s’agisse des modes de consommation ou des systèmes hiérarchiques d’autrefois. Je suis convaincu que ces modèles doivent être repensés pour anticiper les besoins des générations futures. Ma génération se distingue, non pas forcément par une identité unique, mais par la volonté d’explorer de nouvelles façons de vivre et de travailler. Faire plus avec moins est un défi constant : réinventer le rapport à la consommation, trouver des moyens plus durables de répondre à nos besoins, tout en cherchant un équilibre personnel et psychologique dans un monde qui ne cesse de s’accélérer et qui dépasse les besoins primaires et naturels d'un humain (porte du transhumanisme).
Si je devais définir les défis principaux qui nous préoccupent, ce serait avant tout l’autosuffisance et la recherche de l’épanouissement psychologique. J’ai le sentiment que notre génération est pionnière dans ce domaine, explorant comment nous pourrions créer un monde plus résilient et plus respectueux de chacun. Nous savons que nos choix actuels sont cruciaux pour les générations futures. Ce besoin de “faire autrement” est devenu vital : soit nous agissons maintenant, en réinventant les modèles du passé, soit nous risquons de voir l’humanité perdre la capacité de choisir, et je vois mal comment le concept d'humanité pourrait fonctionner au-delà.
En somme, je pense que ma génération se bat pour préserver l’avenir tout en cherchant à construire un mode de vie différent, en harmonie avec les défis modernes. Je nous vois comme des éclaireurs, chargés de trouver des solutions pour des questions auxquelles personne avant nous n’a vraiment eu à répondre de cette manière. Évitant les conflits, je pense qu'il y a un risque non négligeable de créer paradoxalement un gigantesque conflit basé sur la prise de parti pour faire avancer ou non certains domaines.
Avons-nous un comportement de victime maintenant ? Je pense qu'encore une fois, c’est la manière dont nous décidons de nous confronter à cela qui déterminera, à la manière d’un philosophe analysant son époque, si nous avons agi de la bonne façon ou non.
Victime ou acteur de son temps, cela s'annonce passionnant ! xD
Voici ma contribution en tant que génération Z :
Je reconnais que les codes et la culture de ma génération exercent une influence certaine sur ma vision du monde, mais je vois cette influence davantage comme un guide que l’on peut choisir de dépasser, plutôt qu’une voie unique et inévitable. Ma génération semble être marquée par un “syndrome de Peter Pan”, un désir de rester jeune et de ne pas répéter les épreuves vécues par les générations précédentes. J'ai le sentiment que la génération Y a peu ou pas franchi ce pas, qui représentait un choix qu'ils ont dû affronter. Même si ces éléments façonnent notre identité collective, je reste convaincu que nous sommes capables de prendre du recul et d’examiner les choses objectivement, au-delà de nos propres codes. Si je devais décrire l’esprit de ma génération, je dirais qu’elle est marquée par un désir d’unité et de fédération plutôt que par des clivages ou des conflits. Je perçois que nous partageons des valeurs communes et une vision fédératrice : que ce soit à travers l’écologie, une quête de simplicité ou même un goût pour l’ancien temps. Le Covid a également marqué notre transition vers la vie adulte d’une manière inédite, impactant nos ambitions, notre rapport au travail et notre vision de la société.
Mon rapport aux générations précédentes est particulier, influencé par des parents d’âges différents (mon père a 80 ans et ma mère 50) et des liens proches avec des générations plus âgées. J’apprécie la diversité des perspectives que j’ai reçues, ce qui me permet de mieux comprendre et de respecter les expériences qui ne sont pas propres à ma génération. En même temps, ma génération ressent le poids de la responsabilité laissée par les choix passés – qu’il s’agisse des modes de consommation ou des systèmes hiérarchiques d’autrefois. Je suis convaincu que ces modèles doivent être repensés pour anticiper les besoins des générations futures. Ma génération se distingue, non pas forcément par une identité unique, mais par la volonté d’explorer de nouvelles façons de vivre et de travailler. Faire plus avec moins est un défi constant : réinventer le rapport à la consommation, trouver des moyens plus durables de répondre à nos besoins, tout en cherchant un équilibre personnel et psychologique dans un monde qui ne cesse de s’accélérer et qui dépasse les besoins primaires et naturels d'un humain (porte du transhumanisme).
Si je devais définir les défis principaux qui nous préoccupent, ce serait avant tout l’autosuffisance et la recherche de l’épanouissement psychologique. J’ai le sentiment que notre génération est pionnière dans ce domaine, explorant comment nous pourrions créer un monde plus résilient et plus respectueux de chacun. Nous savons que nos choix actuels sont cruciaux pour les générations futures. Ce besoin de “faire autrement” est devenu vital : soit nous agissons maintenant, en réinventant les modèles du passé, soit nous risquons de voir l’humanité perdre la capacité de choisir, et je vois mal comment le concept d'humanité pourrait fonctionner au-delà.
En somme, je pense que ma génération se bat pour préserver l’avenir tout en cherchant à construire un mode de vie différent, en harmonie avec les défis modernes. Je nous vois comme des éclaireurs, chargés de trouver des solutions pour des questions auxquelles personne avant nous n’a vraiment eu à répondre de cette manière. Évitant les conflits, je pense qu'il y a un risque non négligeable de créer paradoxalement un gigantesque conflit basé sur la prise de parti pour faire avancer ou non certains domaines.
Avons-nous un comportement de victime maintenant ? Je pense qu'encore une fois, c’est la manière dont nous décidons de nous confronter à cela qui déterminera, à la manière d’un philosophe analysant son époque, si nous avons agi de la bonne façon ou non.
Victime ou acteur de son temps, cela s'annonce passionnant ! xD
Merci Igor pour cette belle contribution