C'est marrant, c'est globalement tout ce que dit Matt Pokora, le chanteur, dans son podcast avec David Laroche. Mat se définit comme un "performer" sur scène. Il dit toujours que quand quelqu'un met +70 € dans un billet pour le voir en concert, il faut lui en donner pour son argent. D'où l'idée de la performance. Et quelles sont les exigences d'un performer ? Etre clair avec son équipe sur ce qu'on veut donner comme spectacle, savoir recruter les bons danseurs pour ce spectacle-là, prendre des risques, se réinventer, toujours donner quelque chose de nouveau. Créer une culture solide, il le dit aussi, pas de cette façon-là, mais c'est ce qu'il dit. Et aussi, être l'exemple pour la team. Un de ses spectacles commençait à baisser en qualité, ses managers ont posé des questions sur les danseurs : est-ce qu'ils sont toujours en forme ? Matt a répondu : c'est ma faute, je ne suis pas dans le mood, je ne donne pas le bon exemple. Il s'est remis en question, et le spectacle a regagné en qualité, donc en ventes
C'est une approche que je trouve très intéressante et qui mériterait d'être explorée en entreprise, je suis curieux d'avoir votre point de vue là dessus.
Merci pour ce commentaire très intéressant. Je ne connaissais pas ce chercheur. Son discours est intéressant et bien construit. Sa présentation de la robustesse est une forme de performance nouvelle adaptée à la situation dans laquelle nous sommes entrés. C'est sans doute a-t-il raison la meilleure façon (si ce n'est la seule) de traverser au mieux la période fluctuante que nous allons connaître. C'est donc bien une performance au sens où je l'entends ici. Je pense d'ailleurs que les clés que je donne à la fin de mon article sont assez alignés avec son principe de coopération. Dans sa vision, la performance est réduite à la prouesse technique avec volonté d'écraser la concurrence ce qui n'est pas ma définition. En résumé, je ne vois pas de contradiction fondamentale entre ce qu'il dit et ce que j'ai écrit.
Quelle clarté dans ces précisions. Une personne morale pourrait-elle avoir une âme qui serait modelée par l'esprit, d'entreprise bien sûr, de son créateur ?
C'est marrant, c'est globalement tout ce que dit Matt Pokora, le chanteur, dans son podcast avec David Laroche. Mat se définit comme un "performer" sur scène. Il dit toujours que quand quelqu'un met +70 € dans un billet pour le voir en concert, il faut lui en donner pour son argent. D'où l'idée de la performance. Et quelles sont les exigences d'un performer ? Etre clair avec son équipe sur ce qu'on veut donner comme spectacle, savoir recruter les bons danseurs pour ce spectacle-là, prendre des risques, se réinventer, toujours donner quelque chose de nouveau. Créer une culture solide, il le dit aussi, pas de cette façon-là, mais c'est ce qu'il dit. Et aussi, être l'exemple pour la team. Un de ses spectacles commençait à baisser en qualité, ses managers ont posé des questions sur les danseurs : est-ce qu'ils sont toujours en forme ? Matt a répondu : c'est ma faute, je ne suis pas dans le mood, je ne donne pas le bon exemple. Il s'est remis en question, et le spectacle a regagné en qualité, donc en ventes
Merci Ludo ! Super intéressant. Promis, je n'ai pas copié !!
Connaissez-vous Olivier Hamant qui vulgarise le terme de robustesse depuis quelques années, et qui se veut être à l'opposé de la performance ?
Il a fait énormément de prises de parole qui sont accessibles sur internet, mais celle-ci est un bon début : https://www.youtube.com/watch?v=KeUULQZm3Kc
C'est une approche que je trouve très intéressante et qui mériterait d'être explorée en entreprise, je suis curieux d'avoir votre point de vue là dessus.
Merci pour ce commentaire très intéressant. Je ne connaissais pas ce chercheur. Son discours est intéressant et bien construit. Sa présentation de la robustesse est une forme de performance nouvelle adaptée à la situation dans laquelle nous sommes entrés. C'est sans doute a-t-il raison la meilleure façon (si ce n'est la seule) de traverser au mieux la période fluctuante que nous allons connaître. C'est donc bien une performance au sens où je l'entends ici. Je pense d'ailleurs que les clés que je donne à la fin de mon article sont assez alignés avec son principe de coopération. Dans sa vision, la performance est réduite à la prouesse technique avec volonté d'écraser la concurrence ce qui n'est pas ma définition. En résumé, je ne vois pas de contradiction fondamentale entre ce qu'il dit et ce que j'ai écrit.
Quelle clarté dans ces précisions. Une personne morale pourrait-elle avoir une âme qui serait modelée par l'esprit, d'entreprise bien sûr, de son créateur ?
Un tel éclairage est simplement éblouissant !
Comme d'habitude d'ailleurs ;-)
Merci Jean-Marc ! Oui bien sûr une personne morale a une âme modelée effectivement par son créateur ou son dirigeant