J’espère que vous avez passé d’excellentes vacances, vécu des moments forts, inspirants, reposants et divertissants et bien sûr rencontré des gens passionnants !
Bon, ça sent un peu l’atmosphère “vie extraordinaire” version Linkedin cette intro !!
En fait, vous vous êtes peut-être ennuyés, vous avez peut-être eu des problèmes, il a plu ou la canicule était au rendez-vous et vous n’avez pas toujours pu faire de ce que vous espériez !
Bref ! La vie n’est jamais toute rose ou toute noire et chaque situation nous enseigne quelques leçons si nous y sommes attentifs.
En effectuant un assez gros chantier dans mon jardin tout en jonglant avec les averses, j’ai conscientisé quelques leçons applicables au champ de l’entrepreneuriat ou de l’innovation. C’est cet apprentissage par transposition que je vous propose pour ce numéro de rentrée.
Avant de commencer
Depuis sa création en janvier 2020, Un pas dans l’inconnu vient de connaitre sa plus longue interruption puisque le dernier article remonte à deux mois !
Peut-être avez-vous profité de ce sevrage pour relire ou découvrir quelques articles dans lesquels vous n’aviez pas eu le temps de plonger.
Il existe des milliers de Newsletters et chacune choisit son style, son rythme et bien sûr sa thématique. Il y a globalement deux grandes catégories : celles qui sont fortement corrélées à l’actualité et dont chaque numéro rend obsolète le précédent, et bien sûr celles qui construisent au fil du temps une masse de contenu pérenne.
Avec plus de 700 pages déjà écrites, Un pas dans l’inconnu constitue aujourd’hui pour les abonnés les plus récents une source à explorer importante.
Afin de mieux valoriser cette production ancienne mais toujours utile, et pour aider les abonnés plus récents, je proposerai dorénavant dans une nouvelle rubrique, quelques suggestions de relectures avant chaque nouvelle édition.
J’espère que cela vous apportera encore plus de valeur et vous donnera encore plus envie de partager cette Newsletter avec votre entourage direct ou sur les réseaux sociaux.
A lire ou relire
Vision, Mission, Ambition : ce triptyque est fondamental pour caractériser une entreprise, et communiquer clairement sur ses objectifs et le positionnement de son projet.
Définir et formuler clairement la proposition Vision, Mission, Ambition est pourtant rarement bien fait, car c’est un exercice difficile. Je vous propose donc trois articles qui précisent les définitions de ces termes qui sont souvent pris l’un pour l’autre et donnent des exemples.
A lire et relire pour tous les entrepreneurs qui veulent être percutants :
Il y a 3 ans, quasiment jour pour jour, je publiais déjà un article comprenant des leçons d’entrepreneuriat tirées de mes occupations manuelles de vacances (relire UPI#30).
Comme je suis un passionné du bricolage, j’ai récidivé cette année en passant la majeure partie de mes congés sur un gros chantier dans mon jardin et en identifiant de nouvelles leçons fort utiles dans l’environnement professionnel.
Attention aux impressions trompeuses
Même si cela n’a aucune importance pour le propos, car les leçons tirées sont génériques, vous êtes sans doute curieux de savoir ce que j’ai fait.
Le chantier comportait deux sous-projets distincts : un abri de jardin sous un escalier et l’ajout d’un système de récupération des eaux pluviales du balcon, pour créer un espace au sec pour l’étendage du linge. Pour voir le résultat que je publierai quand ce sera complètement terminé, vous pouvez me suivre sur Instagram.
Présenté comme cela, ce chantier n’apparaît pas très difficile et ne semble pas devoir mobiliser un temps important.
La réalité des estimations de difficulté, de coût ou de durée se trouve très rarement dans le titre du projet !
Beaucoup de projets peuvent se décrire simplement, induisant intuitivement qu’ils vont être simples à réaliser. Attention danger !
La sagesse et l’expérience recommandent de ne pas faire confiance à sa première impression pour estimer la complexité, et donc le coût et la durée d’un projet.
Dans mon cas, beaucoup d’éléments rendaient ce projet bien plus difficile qu’il n’y paraît. Je rencontre régulièrement cette situation avec les entrepreneurs débutants. Ils ont une vision assez claire de ce qu’ils veulent faire, mais beaucoup plus de mal à se rendre compte des difficultés qui les attendent ou de la complexité cachée du projet.
J’échangeais aujourd’hui avec un confrère qui accompagne aussi des startups, et il me partageait l’histoire de Tracktor. Cette startup avait eu la bonne idée de créer une plateforme pour mettre en relation les entreprises ayant des engins de chantier non utilisés avec celles ayant des besoins. Idée simple qui fonctionne dans d’autres domaines comme la location de voitures entre particuliers, mais qui dans ce secteur particulier a posé beaucoup de problèmes non anticipés, qui ont obligé la startup a un gros pivot pour devenir un agrégateur d’offres de location de loueurs professionnels.
Quelques conseils pour éviter de surestimer la facilité d’un projet :
échanger avec de nombreuses personnes ayant une réelle expérience du domaine qui pointeront aisément les points de dysfonctionnement possibles.
étudier les échecs de projets du même type ou ayant plusieurs points communs.
animer des séances créatives en demandant aux participants d’imaginer tout ce qui pourrait mal se passer.
toujours supposer que les choses ne vont pas se passer comme prévu.
Élaborer une solution demande une longue maturation
Je ne me suis pas levé un matin en décidant de m’attaquer au chantier décrit plus haut. Envisagé il y a plusieurs années, j’ai décidé de passer à l’action au début de l’année et de planifier sa réalisation à partir de mai.
Dès lors, j’y ai régulièrement pensé. Je n’ai pas à proprement parler fait de plans sur un logiciel 3D, mais j’ai fait et refait des centaines de fois des plans dans ma tête. J’ai assez rapidement identifié les points critiques pour lesquels la solution n’était pas triviale. Ceux-ci concernaient bien sûr l’étanchéité. Dès lors que l’eau entre en considération sur un chantier du bâtiment sous forme liquide ou vapeur, c’est un point critique !
Pour les deux situations (étanchéité de l’abri et du balcon), j’ai étudié au moins deux solutions et leurs variantes, en changeant de matériaux et de techniques constructives. S’en est suivi de longues recherches sur internet pour identifier les matériaux existants, évaluer le meilleur rapport qualité/prix, imaginer pour chacun des matériaux les étapes successives d’assemblage, en prenant en compte les paramètres esthétiques, temps et complexité de réalisation.
Durant tout ce process de conception, je n’ai pas hésité à envisager le détournement de matériaux de leur usage habituel ou prôné par les normes (c’est l’avantage de travailler pour soi !) lorsque j’étais face à une impasse. Cette possibilité immense est offerte par la conception avant la réalisation. On voit trop souvent des personnes qui se lancent sans études de conception suffisante, pour ensuite s’apercevoir que cela ne fonctionne pas et devoir recommencer.
Pendant des semaines, j’ai construit dans ma tête mon abri et étanchéifié mon balcon, avec des dizaines de variantes de process. Arrivé aux ponts du mois de mai, j’ai dû me lancer pour de bon. Heureusement, sur ce chantier j’avais la chance que la première étape ne pose pas spécialement de problèmes (si ce n’est des difficultés de sourcing matière comme je l’aborderai au chapitre suivant). Tout en travaillant pour assembler les premiers éléments, je continuais à chercher des solutions pour les points critiques. Je profitais des déplacements au magasin de bricolage pour étudier les différents matériaux à ma disposition. Le soir, je visionnais des tutos YouTube. J’ai même interrogé ChatGPT qui m’a proposé une solution que je n’avais pas envisagée. Je l’ai étudiée en détail et pendant quelques semaines c’était même ma solution 1.
Un jour de juillet, ayant terminé l’assemblage de la structure bois, il a fallu passer à l’étanchéité. J’y avais tellement travaillé mentalement que l’assemblage s’est fait sans difficultés majeures et le rendu est meilleur qu’espéré.
Pour ce qui est de l’étanchéité du balcon, de loin le point le plus difficile, j’ai finalement abandonné l’idée de ChatGPT, pour revenir à une idée plus simple que j’avais délaissée très vite au démarrage en l’estimant infaisable. Une solution simple que je n’avais pas eue et un conseil lumineux d’un vendeur de la grande surface l’ont rendue non seulement faisable mais presque simple à réaliser.
Désolé de vous avoir infligé cette longue description de mon chantier. L’intention est d’illustrer le process de conception lorsqu’on n’a pas d’experts ni de bureau d’étude à disposition, ce qui est le cas de la plupart des entreprises en création.
En résumé, une conception réussie demande :
un long temps de maturation, car la première idée est rarement la bonne,
des recherches intensives d’informations sur la disponibilité et les propriétés des éléments à disposition,
des interactions avec d’autres personnes réelles, au travers de leurs vidéos ou même virtuelles comme les intelligences artificielles,
une répétition mentale importante pour déboguer toute la démarche,
une interprétation assez libre des ressources à sa disposition, car en détournant légèrement un composant de son usage, une solution peut apparaître.
Vient alors le temps de l’exécution minutieuse des étapes qui doivent absolument être faites dans le bon ordre car bien souvent, inverser deux étapes fait capoter le process.
Savoir acheter
Comme souvent, cet été, j’ai encore perdu beaucoup de temps dans le sourcing des matériaux. J’achète des boulons de 12 et je fais 3 magasins pour trouver l’embout de visseuse correspondant. Je dois faire 80 km pour trouver des gouttières disponibles en rayon. Après des heures de recherche en ligne, je dois acheter en Belgique une transition tuyau carré/tuyau rond de diamètre 80 et payer deux fois son prix en transport. J’achète en ligne car disponibles dans aucun magasin ouvert ce mois d’août des récupérateurs d’eau de pluie et je les attend toujours ! Et je ne parle pas des multiples aller-retours au magasin de bricolage pour se réapprovisionner en vis ou chercher d’autres lambourdes après avoir modifié le plan initial.
Les achats font partie des sujets les plus sous-estimés par les entrepreneurs qui se lancent, mais aussi par tout l’environnement d’accompagnement des startups.
Dans une entreprise établie, les achats sont une fonction clé dont dépend la fluidité de la production, la qualité, le maintien de la marge, les délais de livraison au client, autrement dit une grande partie de la performance opérationnelle d’une entreprise.
Je peux dire sans exagérer que sur tous les projets que nous accompagnons, il y a des problèmes d’achats. Que ce soit le sourcing de composants ou de pièces détachées particulièrement difficile depuis la crise du Covid, ou le choix d’un sous-traitant performant et fiable pour réaliser une pièce particulière, ou encore la bonne compréhension du prestataire pour le développement d’une application mobile, tout ceci est également difficile et consommateur de temps et d’énergie.
Dans les deux dernières semaines seulement, j’ai eu affaire à un entrepreneur qui râlait parce que son fournisseur était en congé un 15 août et ne pouvait déboguer son logiciel (sic), un autre qui m’expliquait qu’un confrère ne voulait pas lui vendre de pièces détachées pour une application pourtant non concurrente, et un troisième qui ne pouvait pas livrer son client car il n’avait pas la trésorerie pour acheter les composants.
Il n’est pas rare de devoir changer 4 ou 5 fois de sous-traitants dans les 2 premières années du lancement de son entreprise, ou de refaire une application car la première ne fonctionne pas. Et je ne parle pas du quotidien des livraisons en retard, des défauts à la réception, des quantités minimales d’achat souvent très au delà des besoins d’une startup, et du cauchemar supplémentaire imposé maintenant pour la volonté de faire du Made in France pour limiter l’empreinte écologique.
Il y aurait des dizaines d’articles à écrire pour aborder toutes les difficultés liées aux achats.
Les conseils les plus globaux que l’on peut donner sur ce sujet, relèvent du simple bon sens :
spécifier le plus précisément possible son besoin. L’idée n’est pas d’écrire des cahiers des charges longs comme le bras, comme peuvent le faire les administrations ou les grands comptes (avec pourtant de nombreux échecs à la clé), mais de s’attacher à clairement faire comprendre à son fournisseur le cas d’usage, pour qu’il puisse arbitrer lui-même les détails auxquels vous n’aurez pas pensé.
anticiper car les délais sont souvent non respectés et les approvisionnements en urgence coûtent cher.
essayer de connaître le sourcing de ses concurrents et vérifier si leurs fournisseurs acceptent un nouveau client.
diversifier les sources (évident mais souvent difficile à respecter au début).
simplifier au maximum son produit pour réduire les achats en volume et en nombre de fournisseurs.
bien évaluer le coût des stocks.
Mettre au point un process
Même dans le cadre d’un bricolage sans objectif de rentabilité, je me prends au jeu de l’optimisation du process de réalisation. Dès lors qu’une opération est à faire plusieurs fois, l’occasion est donnée de recommencer les mêmes gestes.
Au lieu justement de bêtement recommencer, il est motivant de chercher à améliorer la façon de faire pour gagner en qualité et réduire le temps passé. Utiliser un gabarit au lieu de mesurer chaque coupe, fabriquer un outillage spécifique, apprendre progressivement l’ordre des gestes les plus efficaces, sont autant de façons d’améliorer le process de fabrication et le rendre moins fastidieux.
Cette approche est bien connue des PME industrielles où le bureau des méthodes met au point une gamme de fabrication qui décrit précisément chaque étape de la fabrication dans l’objectif de garantir la qualité à moindre coût.
Les jeunes entreprises qui se lancent sont beaucoup moins alertes sur ces sujets et perdent souvent beaucoup de temps en conduisant mal les étapes répétitives de leurs process.
Ces process qui nécessitent une optimisation ne sont pas réservés aux entreprises industrielles. Ils concernent aussi la gestion et la logistique des commandes en e-commerce, toutes les actions de web-marketing, la mise à jour des sites web, le tunnel de vente, la gestion du service clients, les processus administratifs et financiers.
Les entrepreneurs innovants sont souvent des créatifs plus intéressés par le développement d’idées nouvelles que par la rationalisation des processus de quelque nature que ce soit.
Le succès d’une entreprise dans la durée passe pourtant par cette optimisation continue des process. Pensez à Amazon qui a su poncer chaque aspérité de tout son process pourtant très complexe pour en faire une machine tellement efficace.
Lorsqu’on se lance, l’optimisation du process ne s’étudie pas pendant des mois dans un bureau d’étude. Il passe plutôt par le questionnement quotidien de la pratique.
En effet, l’entreprise qui se lance doit se confronter le plus vite possible au réel. Les expériences relatées partout sur internet de Zappos ou Airbnb à leurs débuts, mais aussi celle racontée par les fondateurs de Tracktor dans l’interview citée plus haut, nous montrent la voie à suivre :
commencer le plus vite possible par ce qui apparaît faisable avec les moyens à disposition.
mettre en place des indicateurs de performance faciles à mesurer.
tester des petites améliorations régulièrement.
dégager du temps pour travailler sur le process en s’extrayant de la tyrannie de l’urgent (attention, investir du temps pour en gagner plus tard est facile à comprendre mais très difficile à faire).
ne pas hésiter à tester aussi des changements drastiques, mais en étant certain de pouvoir revenir en arrière si ceux-ci ne produisent pas très rapidement les résultats espérés.
Le rangement d’aujourd’hui fait le succès de demain
Quand j’étais enfant et que j’accompagnais mon père sur ses chantiers, j’étais toujours surpris par le soin qu’il mettait quelle que soit l’heure de fin de chantier, à ranger ses dizaines d’outils dans ses caisses à outils, avec une méticulosité extrême.
Des dizaines d’années plus tard, j’avoue que j’ai toujours du mal à appliquer cette règle. Je me suis forcé cet été à passer une demie-heure à ranger et nettoyer mon chantier. Je dois avouer qu’on reprend le lendemain avec les idées plus claires et avec plus d’entrain.
Je ne vais pas ici vous refaire les cours de Marie Kondo (je suis très loin d’en être capable) mais je vous incite vivement à regarder ce qu’elle propose si cette tendance de l’ordre ne vous est pas naturelle.
Dans ce domaine de l’ordre, il faut parfois savoir prendre des décisions radicales.
Il y a quelques années, j’avais toujours un bureau en grand désordre. J’ai pris la décision non pas de ranger mon bureau car je savais que le désordre reviendrait, mais de supprimer mon bureau. J’ai documenté cette décision dans un des premiers articles de cette Newsletter (UPI#4).
En juillet 2014, j’avais 2350 mails non traités dans ma boite mail. Conscient de la charge mentale que cela représentait mais aussi de mon incapacité à résoudre le problème instantanément, j’ai choisi de suivre l’indicateur quotidien du nombre de mails non traités, en espérant que cela m’aiderait progressivement à revenir à zéro. C’était il y a neuf ans déjà ! Je possède sans doute le plus beau set de données sur ce sujet sur une aussi longue période (oui, je sais, un bon geek doit pouvoir sortir cet indicateur automatiquement et facilement pour tout usager de boîte mail, mais moi je l’ai constitué à la “mano”). Cet été, avec encore 1400 mails non traités, j’ai décidé qu’il fallait en finir. J’y ai passé quelques heures (plus que ça en réalité !) et me voici donc rendu à ce que tous les gens efficaces prônent sur le sujet : inbox 0 ! J’espère pouvoir vous raconter dans quelques mois que mon efficacité s’est améliorée et que ma charge mentale a diminué !
Il est toujours plus facile de ranger quand l’entreprise démarre et que tous les sujets gardent une ampleur mesurée.
Il est donc vivement conseillé de prendre les bonnes habitudes tout de suite :
Inbox 0 tous les jours si possible, et tous les dimanches soir en tous cas.
les contacts dans un CRM dès le jour 1 et non dans un Excel ou pire une boite à cartes de visites.
les factures traitées au jour le jour.
le tableau de trésorerie à jour chaque semaine.
l’atelier et le bureau en bon ordre.
l’agenda renseigné de la première à la dernière heure de la semaine (attention, cela ne signifie pas qu’il faut empiler les réunions, mais seulement qu’il faut toujours savoir précisément ce qu’on a fait pour analyser son activité et corriger le tir quand c’est nécessaire pour être plus efficace).
Apprendre du quotidien
Vous êtes sans doute passionné de quelque chose, et peut-être très bon en cuisine, en musique ou en sport ! La pratique de haut niveau que vous développez dans ces domaines auxquels vous prenez du plaisir doit être une source permanente d’inspiration pour vos activités entrepreneuriales.
On apprend toujours mieux par transposition d’un savoir déjà acquis à un autre domaine qu’en partant de zéro !
Je ne résiste pas …
Après avoir écrit ce texte, et alors qu’il est déjà tard et qu’il ne reste que l’illustration à trouver, je sèche un peu. Je cherche alors l’aide de ChatGPT. Pour celles et ceux qui doutent encore de la puissance de cet outil, vous trouverez ci-dessous mon prompt et sa réponse (une seule tentative). On croirait qu’il a lu mon texte !
Mon prompt : J'ai écrit un article sur les leçons entrepreneuriales tirées d'un chantier de bricolage dans le domaine du bâtiment que j'ai réalisé cet été. J'ai intitulé cet article "les dessous de la réussite". Je cherche maintenant une photo pour illustrer cet article. Peux-tu me décrire la photo qui conviendrait le mieux pour que je la recherche dans une banque d'image gratuite ? Merci.
ChatGPT : Bien sûr, je serais ravi de vous aider à trouver une image appropriée pour illustrer votre article intitulé "Les Dessous de la Réussite". Pour refléter le thème entrepreneurial et le contexte d'un chantier de bricolage dans le domaine du bâtiment, voici une suggestion de description pour l'image :
Description de l'image : Une photo qui capture l'essence d'un chantier de construction ou de bricolage, mettant en avant des éléments clés liés aux leçons entrepreneuriales que vous avez tirées. L'image pourrait montrer un ouvrier concentré en train de mesurer ou de découper du bois, symbolisant la planification minutieuse et la prise de décisions éclairées. Autour de lui, des outils variés pourraient être disposés de manière ordonnée, représentant l'importance de la préparation et de l'organisation dans le monde des affaires. En arrière-plan, on pourrait apercevoir des matériaux de construction empilés de façon stratégique, symbolisant la gestion efficace des ressources et la nécessité d'une vision à long terme.
L'atmosphère de l'image devrait être chaleureuse et inspirante, avec une utilisation judicieuse de la lumière pour mettre en avant les détails importants tout en créant une ambiance accueillante. Les couleurs pourraient être des tons naturels et terrestres pour renforcer l'idée de construction et de développement. Une certaine profondeur de champ pourrait être utilisée pour focaliser l'attention sur l'ouvrier et les détails du chantier, tout en laissant l'arrière-plan légèrement flou.
Cette image évoquerait la détermination, la créativité, la résilience et la persévérance nécessaires pour réussir dans le monde de l'entrepreneuriat, en s'appuyant sur les parallèles entre la construction physique et la construction d'une entreprise prospère.
Une fois que vous avez cette description en tête, vous pouvez la transmettre lors de votre recherche d'images dans une banque d'images gratuites. Cela devrait vous aider à trouver une image qui correspond parfaitement au thème de votre article.
Pour aller plus loin
Podcast La Galère : Idir Ait Si Amer - Tracktor : Digitaliser le milieu poussiéreux du BTP : l’interview du fondateur de Tracktor qui décortique l’exemple donné dans cet article. Il explique parfaitement comment il a appliqué concrètement les méthodes du Design Thinking et du Lean Startup pour se lancer.
La minute d’informations
Je me permets de partager ici des informations ou activités sans liens obligatoires avec le thème de l’article, mais dans lesquelles je suis impliqué.
Laval Mayenne Technopole organise un webinaire :
Mais au fait, c'est quoi l'innovation ?
Mardi 12 septembre 2023, de 11h à midi
Après 3 ans à vous proposer des "Webinaires de l'Innovation", il est temps de se poser cette question, non ?
« On » pense souvent que l’innovation c’est forcément de la technologie ou que ça ne concerne que les produits … Et si ce n’était que des idées reçues ?
Grâce à ce webinaire animé par Charlotte Duval, chargée d’accompagnement des entreprises chez Laval Mayenne Technopole, découvrez ou re-découvrez de quoi l’on parle lorsque l’on parle d’innovation, à travers des exemples concrets (locaux et moins locaux), et échangeons ensemble sur les idées préconçues qui circulent sur l’innovation.
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