Il y a pratiquement 3 ans, en plein confinement, je partageais avec vous cette expérience étrange d’avoir participé au salon Laval Virtual depuis mon salon (UPI#17).
Ces expériences dans les mondes virtuels, rebaptisés métaverse, se sont ensuite multipliées sans pour autant encore trouver d’usages majeurs totalement indiscutables. Méta admet d’ailleurs que ses investissements colossaux dans le métaverse peinent à trouver leur rentabilité.
Ces dernières semaines, j’ai l’impression d’avoir à nouveau vécu une irruption brutale d’une technologie de rupture dans nos vies. Depuis fin novembre, ChatGPT et plus généralement les nouveaux outils d’intelligence artificielle remettent en question notre interaction avec l’ordinateur et nous interroge sur la place respective de l’humain et de la machine dans la production de textes, d’images et de vidéos.
Dans le petit sondage que j’avais fait dans le dernier numéro de cette Newsletter, vous étiez 75% à m’encourager à écrire un article sur ChatGPT.
Le voici donc. Comme je l’avais fait pour le métaverse il y a trois ans, je ne cherche pas à écrire une thèse sur le sujet, mais seulement à apporter un témoignage. J’en profite toutefois pour généraliser et traiter le sujet de l’attitude à tenir face à une nouvelle technologie.
Avant de commencer
Il y a deux semaines dans UPI#104, j’évoquais la place de l’esthétique en entreprise.
Un lecteur assidu de cette Newsletter m’a envoyé un témoignage qu’il m’a autorisé à vous partager. Merci Jean-Yves.
“Christian, encore une fois tu as raison de prôner l’art au service de l’entreprise. Je vais t’en fournir une illustration prise chez BIOFOURNIL.
Chacune de nos pochettes de pain et notre premier catalogue étaient illustrés par des poèmes écrits par mon frère Roland. Notre chiffre d’affaires ne devait pas dépasser le million de francs quand nous avons risqué cette gageure de passer pour de doux rêveurs, et cela a été déterminant pour nous créer une image d’innovateurs en mettant en avant l’excellence de notre PROCESS et de nos produits.
Nous étions inexistants sur le marché et nous avons tout de suite été mis en lumière dans la presse spécialisée. Et les référencements se sont accélérés.”
Les Brioches
Au Froment, A l’Épeautre, Et Aux Pépites de Chocolat
Nous sommes les brioches,
Nées sous le signe de la Bio,
Préférées des gavroches,
Dorées comm’des bell’de Rio.Comme nous ne sommes pas jalouses,
Choisissez-nous au gré du temps,
Et ainsi que de belles Andalouses,
Nous vous danserons sous la dent.Roland Fouché.
De plus en plus vite
Travaillant dans l’environnement du CERN où Tim Berners-Lee a inventé le web en 1989, j’ai pu expérimenter l’usage d’internet avant même le premier navigateur. Il ressemblait au minitel et ce n’était pas très fun !
En 1993, le désormais célèbre Marc Andreessen lance NCSA Mosaic son navigateur web. Il suffit alors de cliquer sur un lien pour passer d’une page à l’autre. Je me souviens encore précisément de la tête émerveillée du collègue qui m’a montré cela pour la première fois. Le Web ne compte à ce moment-là que quelques centaines de sites et cela nous fascine pourtant !
J’attendrais malgré tout 1999 pour créer mes premiers sites web, qui soit dit en passant fonctionnent encore plus de 20 ans après, sans avoir nécessité de maintenance !! La beauté de l’écriture en pur HTML !!
Internet et surtout le World Wide Web ont révolutionné la diffusion de contenus écrits et graphiques d’abord, puis vidéo lorsque la vitesse des réseaux a pu augmenter.
Le web passe la centaine de millions d’utilisateurs en 1998, soit 9 ans seulement après sa naissance.
Nous connaîtrons ensuite deux autres révolutions abouties :
celle des réseaux sociaux (aussi appelée Web 2) qui débute en 1997 mais devient significative en 2004 avec l’apparition de Facebook. Ce dernier atteindra 100 millions d’utilisateurs en août 2008 soit un peu plus de 4 ans après son démarrage.
celle du smartphone sans clavier qui commence en 2007 avec l’iPhone. Apple vend 100 millions d’iPhone en un peu plus de 4 ans. Si l’on considère aussi les smartphones des concurrents, ce cap des 100 millions est sans doute atteint en moins de 3 ans.
La blockchain porte aussi les caractéristiques d’une innovation-révolution, mais celle-ci n’est pas encore pleinement aboutie. Elle a véritablement commencé avec le lancement du bitcoin en 2008. Les cryptomonnaies ont atteint les 100 millions d’utilisateurs en fin 2020, soit en 12 ans. En 2021, c’est au tour des NFT (Non Fongible Token) de faire le buzz avant que la “hype” ne retombe courant 2022. Les innovations basées sur la blockchain se multiplient mais la complexité d’accès limite pour le moment la généralisation de cette technologie.
Le lancement de ChatGPT le 30 novembre 2022 constitue une nouvelle révolution technologique d’ampleur au moins équivalente à celles présentées ci-dessus.
En moins de 2 mois, ChatGPT a atteint 100 millions d’utilisateurs établissant ainsi un nouveau record de vitesse de pénétration d’une technologie. Cette fulgurance laisse augurer d’un usage massif et partant de là, de changements profonds dans de nombreux domaines d’activités.
L’innovation-révolution
Une innovation est une révolution seulement si elle induit des changements de comportement chez une majorité de la population, et si elle constitue une plateforme sur laquelle se développent d’innombrables innovations plus ordinaires qui innervent tous les domaines d’activités.
Internet, aujourd’hui utilisé par 5 milliards d’humains est la plus grande plateforme d’innovations de tous les temps. Les réseaux sociaux sont une innovation-révolution développée sur la plateforme internet qui montre que les innovations s’emboitent souvent comme des poupées russes.
Le smartphone est une plateforme physique qui permet de développer des millions d’applications support de nombreuses innovations dans tous les domaines de la vie. Il embarque aussi internet qui lui-même supporte les réseaux sociaux et aujourd’hui ChatGPT.
Plus de 4,5 milliards d’humains possèdent un smartphone, et ils tiennent donc dans leur main les 4 innovations-révolution de ces 30 dernières années. Nous vivons une époque de démocratisation de l’innovation inégalée dans l’histoire !
Mais comment aborder une innovation-révolution lorsqu’elle surgit ? Quelle attitude adopter ?
Essayer pour comprendre
Lorsqu’une innovation apparaît, les réseaux sociaux, les médias spécialisés, puis les médias généralistes s’en font l’écho ! Le buzz prend plus ou moins vite.
Deux attitudes sont possibles face à une innovation en général : ignorer ou essayer !
Ignorer en se disant qu’on verra plus tard, quand tout cela sera incontournable. Ignorer en se disant que ce ne sera qu’un feu de paille et qu’il n’est pas utile de perdre son temps à essayer. Ignorer en pensant que nous vivons très bien sans cette innovation. Ignorer en croyant que c’est pas pour nous. Ignorer par manque de temps de s’y intéresser. Ignorer par manque de curiosité.
Toutes ces raisons pour ignorer une innovation peuvent être valables à titre individuel. Elles ne me semblent pas raisonnables d’un point de vue professionnel.
Être responsable dans son activité professionnelle nécessite de s’intéresser à ce qui peut changer sa pratique.
Suivant les innovations, il peut être plus ou moins simple d’essayer. Voici cependant quelques raisons de tester une innovation à ses débuts :
plutôt que de se fier aux avis des autres, essayer permet de se faire son propre point de vue.
essayer permet de comprendre, ou au pire de comprendre qu’on ne comprend pas et qu’on doit se former.
essayer permet éventuellement de prendre de l’avance sur la concurrence et de se démarquer.
essayer oblige à sortir de sa routine et oblige à réfléchir à sa pratique, ce qui est toujours un facteur de progression.
essayer est l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau et cela est souvent très plaisant.
Et ChatGPT alors ?
Dans le petit sondage de ma dernière Newsletter, 49% de ceux qui avaient répondu avaient déjà essayé, 46% n’avaient pas encore testé et 5% ne savaient pas ce que c’était.
ChatGPT présente l’énorme avantage de ne présenter aucune barrière au test : il est gratuit et ne demande aucune installation d’application particulière. Après avoir créé un compte (j’admets que cela peut freiner certains), on accède tout de suite à la fenêtre de dialogue qui permet de démarrer la conversation.
Il suffit alors de lui poser des questions et la magie commence. Le dialogue s’engage presque aussi naturellement qu’avec un humain.
Après quelques minutes d’interactions et plusieurs allers-retours, on se laisse prendre au jeu et je dois admettre qu’on éprouve même quelques émotions à ce dialogue, tant la conversation est fluide.
Contrairement à Google où on se lasse très vite si on ne trouve pas la bonne réponse dans les premières requêtes, avec ChatGPT on avance dans la problématique en lui faisant affiner sa réponse. En quelques itérations, on se rapproche d’une réponse correspondant à nos attentes.
On comprend rapidement que maîtriser ChatGPT revient à savoir poser des questions (voir UPI#67 sur ce sujet). Cet art n’étant pas aussi simple qu’il n’y parait, utiliser l’intelligence artificielle ne nous rendra peut-être pas si bête, si cela nous oblige à apprendre à poser de bonnes questions.
Quelques exemples
Pour illustrer la puissance de l’outil pour celles et ceux qui n’auraient pas encore essayé, voici quelques exemples tirés de l’historique de mes échanges avec ChatGPT.
D’abord des exemples hors champ professionnel :
Je l’ai utilisé pour essayer de trouver l’origine d’une douleur. Je voulais comprendre d’où pouvait venir une douleur que je ressentais et vérifier une hypothèse que je faisais. Il m’a confirmé que mon hypothèse était plausible. J’ai consulté un ostéopathe et le problème a été constaté et résolu. Dans un autre cas, je lui ai décrit les symptômes et il m’a proposé plusieurs maladies. Je lui ai demandé comment il pourrait être plus précis. Il m’a alors proposé 8 questions auxquelles j’ai répondu. Il a réduit son diagnostic à 4 origines possibles du problème, parmi lesquelles figurait la bonne réponse que je connaissais. L’aide au diagnostic médical est sans doute une des utilisations les plus prometteuses de l’intelligence artificielle. Elle peut aussi aider à comprendre un diagnostic posé par un médecin en vulgarisant l’explication.
J’ai créé en quelques secondes un examen de chinois pour montrer à ma femme comment elle pourrait s’en servir avec ses élèves.
Pour celles et ceux qui ne savent pas toujours quoi cuisiner avec les ingrédients du frigo, ChatGPT va facilement vous trouver une recette à partir des éléments que vous avez à disposition.
Et maintenant pour mon métier dans l’innovation et l’entrepreneuriat :
Je lisais un dossier d’une entrepreneure qui souhaitait que nous l’accompagnions. Elle mentionnait une seule entreprise concurrente. Avec Google, j’ai rapidement trouvé une entreprise américaine qui avait un positionnement identique au projet de notre candidate. J’ai alors demandé à ChatGPT de me trouver des concurrents de cette entreprise. Il m’en a proposé une dizaine quand je lui ai spécifiquement demandé de chercher aussi en Europe, après qu’il m’en ait donné quelques-uns aux États-Unis.
J’ai recherché des idées de startups qui seraient bien adaptées à l’économie et aux besoins de la Mayenne. Voilà les 6 thématiques qu’il m’a proposées : intelligence artificielle pour l'agriculture, tourisme immersif, santé connectée, économie circulaire, smart-grids et commerce équitable. Les 4 premières au moins sont parfaitement pertinentes !
Pour ma dernière Newsletter sur l’esthétique (UPI#104), j’ai utilisé ChatGPT pour m’aider à trouver des exemples adéquats. Pour vérifier qu’il n’invente pas d’entreprises plausibles (il en est capable), je lui demandais de me fournir aussi le site web.
ChatGPT peut répondre à toutes questions, mais a aussi la faculté d’adopter un style qu’on lui impose. On peut donc le piloter en lui demandant de parler comme un enfant, comme un héros de manga ou un chevalier du Moyen Age. Mais il peut aussi imiter votre style.
Pour l’entraîner, je lui ai fait lire UPI#98 sur la normalité. Je lui ai ensuite demandé de me décrire le style. Voici sa réponse : “je dirais qu'il est métaphorique et introspectif. Il utilise des images puissantes pour explorer les idées complexes et les émotions, tout en posant des questions profondes sur le sens de la normalité et la façon dont nous nous conformons à des normes sociales”.
Je lui ai ensuite demandé de m’écrire un texte sur l’innovation imitant mon style, dont voici un extrait :
"L'innovation est un éclair de génie dans un monde de conformité. C'est un acte de courage qui brise les chaînes de la routine et ose explorer de nouveaux territoires. Mais c'est également un acte de vulnérabilité, car l'innovation met à l'épreuve nos croyances les plus profondes et peut être accueillie avec résistance. C'est un risque que nous devons prendre si nous voulons avancer et découvrir de nouveaux horizons."
Qu’en dites-vous ?
Je lui ai alors posé la question embarrassante de départager son texte du mien sur le sujet (UPI#55). Comme souvent avec ce type de questions, il a fait une réponse polie : “Il n'y a pas de réponse objective quant à savoir lequel est le "meilleur". Les deux textes sont très bien écrits et ont leurs propres forces et points forts. Cependant, le choix dépend des préférences personnelles et des critères que vous utilisez pour évaluer la qualité d'un texte. Il est important de prendre en compte la clarté de la langue, la structure de la phrase, la pertinence des idées exprimées et le style d'écriture. Vous pourriez évaluer les deux textes en fonction de ces critères pour déterminer celui qui convient le mieux à vos besoins.”
Il nous rend donc de temps en temps la main et nous laisse décider ! Ouf !
Se former
La découverte peut être assez amusante comme les exemples ci-dessus ont pu vous le montrer. Pour aller plus loin, il convient toutefois de se former.
Dès janvier, j’ai proposé à mon équipe que nous commencions à nous former en suivant des conférences en ligne. Vu qu’elles étaient diffusées aux heures des repas, nous avons commandé des pizzas et passé un moment de convivialité tout en suivant les conférences.
Suite à cela, plusieurs membres de mon équipe ont commencé à utiliser ChatGPT dans leur travail quotidien, que ce soit pour préparer une intervention, chercher des exemples, trouver un titre de conférence, écrire un post Linkedin, créer du contenu pour le site internet, faire une mini-étude de marché, trouver un nouveau modèle économique, …
Maintenant que plusieurs personnes dans l’équipe utilise ce nouvel outil, nous pouvons partager nos trouvailles, nos cas d’usages et nos astuces. L’apprentissage continu est en marche.
Monter des projets
Passés ces deux premiers mois de découverte de ChapGPT, nous commençons maintenant à réfléchir à intégrer les outils d’intelligence artificielle dans les services que nous proposons et de façon plus générale dans nos processus de travail.
Nous ne savons pas jusqu’où cela peut aller, mais nous pensons qu’il est important de s’en saisir au plus tôt et d’expérimenter pour comprendre concrètement les résultats que l’on peut en attendre.
A ce stade et dans notre métier, nous n’y voyons pas une menace, mais une façon d’être plus productif, plus efficace et plus rapide dans ce que nous faisons. Dans un des projets que nous menons, et dont je vous parlerai quand il sera plus avancé, nous pensons gagner un facteur 10 au moins dans le temps passé. Ça change complètement l’économie du projet !!
Un autre exemple de ce passage en mode projet avant même d’avoir compris tous les tenants et aboutissants d’une technologie est la mise en place récente de billets NFT pour le West Data Festival, évènement que nous organisons la semaine prochaine sur le sujet de l’intelligence artificielle et des données.
Les 1000 inscrits ont reçu la possibilité d’activer un billet NFT qui leur donne un avantage immédiat (2 billets à offrir) et des avantages qui seront révélés au cours de l’année.
En expérimentant ainsi une technologie nouvelle à cette échelle nous cherchons à comprendre concrètement son intérêt, à initier notre public à celle-ci et à surfer sur l’attractivité de la nouveauté pour communiquer.
Oui mais !
J’entends déjà toutes celles et ceux qui objectent un tas d’arguments à l’avènement de l’intelligence artificielle. Les plus répandus sont :
“ChapGPT fait des erreurs” : oui, c’est vrai. Mais nous n’en sommes qu’au début et la technologie va progresser très vite ! Rappelez-vous l’internet du début avec le modem 56k ! C’était aussi très limité !
“ChatGPT ne sait pas que la Reine d’Angleterre est morte” : oui, son corpus d’entrainement s’arrête à fin 2021 ! Il n’est pas là pour remplacer Google !
“ChatGPT est woke” : je n’en sais rien, mais c’est certain qu’il a été entrainé sur certains sujets afin d’éviter de déraper. Cette modération humaine porte forcément les valeurs des modérateurs. Ceci dit, pour de très nombreux sujets, le fait qu’il soit peut-être woke importe peu.
“Avec ChatGPT, les enfants ne sauront plus réfléchir” : tout va dépendre de la façon dont l’enseignement va s’emparer du sujet. L’intelligence artificielle pose c’est certain un immense défi aux enseignants. Sauront-ils y répondre ? De cela dépendra l’avenir des enfants qui naissent aujourd’hui.
Et il y a bien d’autres questions qui sont soulevées, comme la consommation d’énergie, l’éthique, les biais en tous genres, le risque de monopole des américains et des chinois, le risque de fuite des données stratégiques (les questions que vous posez peuvent en dire long sur la stratégie de l’entreprise et elles sont bien sûr enregistrées pour peaufiner l’entrainement de la machine), la propriété intellectuelle des écrivains et des artistes, les conséquences sociales liées aux pertes d’emploi engendrées par l’IA, l’usurpation d’identité (deep-fake), la fracture numérique, …
Il n’existe pas de technologies de rupture qui ne puisse engendrer de potentielles conséquences néfastes. Toute technologie comporte des risques inhérents à son déploiement, mais aussi à son usage par des gens mal intentionnés.
L’IA est-elle plus dangereuse qu’une autre ? Je ne sais pas, mais il est certain que la question des risques ne doit pas être prise à la légère et que les gouvernements, les philosophes, les professionnels de l’éthique, les experts scientifiques, doivent se mobiliser pour réfléchir et mettre en place les lois et garde-fous susceptibles d’éviter les dérives.
S’agit-il pour autant d’attendre que le cadre soit totalement en place pour s’y intéresser ? S’agit-il d’attendre qu’il n’y ait plus aucun bug pour commencer à l’utiliser ? S’agit-il d’attendre que tous ses concurrents l’ait maîtrisée pour s’y mettre enfin ?
Être parmi les premiers à agir est pour moi la meilleure façon de préparer l’avenir, de comprendre avant les autres le potentiel pour saisir les opportunités, de motiver les plus dynamiques de ses salariés en les encourageant à se former et à proposer de nouveaux usages et peut-être ainsi améliorer la rentabilité et l’image de son entreprise.
Arrivé à ce point de l’article et vu le sujet, je ne peux m’empêcher de demander à ChatGPT son point de vue. Je vous promets que je l’ai fait après avoir écrit l’article ! En lisant sa réponse ci-dessous, vous aurez un bon résumé obtenu en deux secondes, de ce que j’ai mis plusieurs heures à écrire.
L’intelligence artificielle aura au moins une vertu, celle de nous aider à être plus humble !
La minute d’informations
Je me permets de partager ici des informations ou activités sans liens obligatoires avec le thème de l’article, mais dans lesquelles je suis impliqué.
J’ai été récemment invité dans le tout jeune podcast de Cécile Levadou appelé Kiwona. J’y ai bien sûr parlé d’innovation et vous pouvez l’écouter en cliquant ci-dessous.
Formidable, comme d'habitude !
Merci encore une fois j’ai pris plaisir à lire ce numéro d’un pas dans l’inconnu. 😉
J’ai mon NFT WDF en poche et rdv pris semaine prochaine 👌👍