Naît-on entrepreneur ou le devient-on ? Peut-on enseigner l’entrepreneuriat ? Tout le monde peut-il devenir entrepreneur ? L’entrepreneuriat est-il un métier comme les autres ?
Il y a ceux qui pensent que le monde se divise entre les entrepreneurs et les autres, selon un déterminisme que personne ne sait vraiment définir. Pourtant, les entrepreneurs sont tous différents et parfois apparemment aux antipodes les uns des autres.
Chaque fois que commence l’accompagnement d’une nouvelle personne qui se lance pour la première fois dans la création d’entreprise, nous nous demandons quel sera son parcours d’apprentissage de ce nouveau métier. Sera-t-elle à l’aise dès le premier jour, ou faudra-t-il passer par des mois voire des années de leçons douloureuses ?
Quand la posture entrepreneuriale n’est pas là dès le premier jour, sera-t-il possible de l’acquérir, en combien de temps ?
Autant de questionnements sous-jacents à la démarche d’entreprendre, qu’au fond de lui-même, chaque débutante ou débutant en entrepreneuriat se pose.
Depuis plus de 20 ans que je rencontre et accompagne des entrepreneurs, je ne suis pas certain d’avoir réponse à toutes ces questions. Je voudrais ici clarifier autant que possible les vrais sujets derrière celles-ci, en espérant que cela aidera celles et ceux qui veulent se lancer.
Savoir-faire et savoir-être
Lorsque j’ai débuté dans le monde du travail, les gens étaient principalement recrutés sur leurs compétences, c’est-à-dire leur savoir-faire.
Progressivement, le savoir-être a pris de l’importance, pour aujourd’hui devenir le critère prioritaire pour certains métiers, ou dans certaines filières où il est difficile de recruter.
Cela signifierait-il qu’il y a quarante ans, les employeurs n’avaient rien à faire du savoir-être. Je ne crois pas. Malheureusement, je crois plutôt qu’il s’agit d’une évolution sociétale. Le savoir-être n’est rien d’autre qu’un mot pudique pour signifier quelqu’un de bien éduqué. Une forme de laxisme sur la transmission des valeurs fondamentales a conduit à une plus grande disparité dans l’appropriation des valeurs communes.
Personne n’embauche les entrepreneurs. Ils décident seuls de se lancer.
Quel est dans ce cas, l’importance relative du savoir-faire et du savoir-être ?
Le savoir-faire de l’entrepreneur est difficile à évaluer au départ. Car le savoir-faire a priori n’a que peu d’importance dans l’absolu. Ce qui va compter c’est l’adéquation entre le savoir-faire réel et la stratégie retenue.
Il y a tellement de savoir-faire nécessaires pour bien exercer le métier d’entrepreneur, qu’il est impossible de les avoir tous. C’est donc la conscience de ses forces et faiblesses qui lui permettra de s’entourer d’une équipe complémentaire et de choisir une stratégie adaptée.
Formellement, on ne peut affirmer que quelqu’un n’a pas le savoir-faire suffisant pour se lancer, car tout va dépendre de la manière de gérer ses lacunes.
Quand au savoir-être, il est bien sûr toujours mieux d’être bien éduqué. Mais on ne peut pas dire en voyant certains entrepreneurs à succès que c’est absolument indispensable. On peut le regretter mais cela est ainsi.
Pour l’entrepreneur, l’important réside plutôt dans la posture.
Posture d’entreprendre
Avant d’être un métier, entreprendre est d’abord une posture. J’ai déjà abordé ce point dans UPI#59.
Entreprendre c’est gérer la prise de risque, décider sans nécessairement avoir tous les éléments en main, connaître ses limites, s’appuyer sur ses forces, persévérer quand les vents sont contraires, voir les opportunités avant les autres, assumer son leadership, fédérer derrière soi, supporter la pression, travailler fort, agir plutôt que planifier.
Toutes ces attitudes ne s’apprennent ni à l’école ni à l’université.
Certains pensent qu’elles font partie du package qui vient à la naissance. C’est possible, mais je ne crois pas que tout vient de là.
Ces attitudes de l’entrepreneur que j’appelle ici la posture d’entreprendre résultent pour partie de l’éducation familiale, des épreuves de la vie, des expériences précédentes dont bien sûr celles vécues pendant le plus jeune âge, des fréquentations et des modèles, des lectures inspirantes et sans doute d’autres facteurs plus complexes.
Lorsqu’il décide de se lancer pour la première fois, l’entrepreneur s’embarque avec la posture acquise jusque-là. Est-elle suffisante ? Seule l’exécution de sa mission plus ou moins réussie pourra en témoigner. Certains se révèlent alors qu’ils ne semblaient pas spécialement bien armés et d’autres au contraire ne semblent pas à la hauteur des premières espérances.
La posture d’entreprendre se peaufine assurément en agissant. Nous l’observons tous les jours chez les entrepreneurs que nous accompagnons. On peut donc parler d’apprentissage par l’action et la mise en situation.
Pour progresser au plus vite dans la posture d’entrepreneur, il n’y a pas de cours, pas d’école, pas de diplômes. L’échange avec d’autres entrepreneurs, le mentorat, le coaching, la lecture de livres d’entrepreneurs, l’écoute de bons podcasts comme “Génération do it yourself”, l’accompagnement d’un incubateur aident certainement.
En étudiant les biographies des entrepreneurs à succès, on comprend quand même qu’ils ont tous appris la posture d’entrepreneur en créant plusieurs boites et en ayant des revers parfois très douloureux. On n’apprend pas mieux qu’en vivant des expériences (UPI#18).
Je vois beaucoup de jeunes entrepreneurs tellement amoureux de leur projet, qu’ils n’envisagent rien d’autre que de garder leur boîte toute leur vie. Il est pourtant souvent préférable de vendre assez rapidement sa première entreprise et d’en remonter une en intégrant tout de suite les leçons apprises et éventuellement réitérer ce processus.
Le savoir livresque
Il y a aujourd’hui une grande offre “scolaire” pour apprendre l’entrepreneuriat. L’université propose des masters entrepreneuriat, de nombreuses écoles d’ingénieurs ont une option entrepreneuriat et bien sûr toutes les écoles de commerce forment à l’entrepreneuriat.
Ces formations peuvent donner l’illusion que l’entrepreneuriat s’apprend comme le droit ou la physique. C’est une promesse trompeuse.
Ces formations sont en général des formations à la gestion d’entreprise. Dans UPI#31, j’ai expliqué le vrai métier de l’entrepreneur et j’ai montré qu’il était très loin de se réduire à la gestion.
La gestion, tout comme les fondamentaux du management, la communication et les techniques commerciales enseignées dans ces formations à l’entrepreneuriat sont autant de techniques utiles au futur chef d’entreprise, tout comme la physique, la mécanique ou l’électronique si l’entreprise traite de sujets hautement techniques.
Évidemment que le chef d’entreprises a tout à gagner à maîtriser le plus grand nombre de sujets, et que savoir des choses est toujours mieux que de tout ignorer.
Les témoignages d’entrepreneurs à succès regorgent pourtant d’aveux de leur incompétence dans tel ou tel domaine. Pourquoi ? Parce que le savoir livresque n’est en aucun cas une condition de la réussite de l’entrepreneur. Il n’y aurait pas d’entrepreneurs à succès s’il fallait connaître tous les sujets abordés par une entreprise en croissance.
Attention à ne pas se méprendre sur mon propos. Il y a beaucoup d’aspects à maîtriser et donc à apprendre si l’on veut réussir au mieux son entreprise et en tous cas avancer plus vite.
Quels sont donc les indispensables à apprendre au plus vite ? Lorsqu’on n’a pas le loisir de passer un an dans une école de commerce à apprendre les fondamentaux, sur quoi doit-on se concentrer, et comment y parvenir rapidement ? Je partage dans la suite, ce que je retiens de ce que j’ai vu dans notre incubateur depuis plus de 15 ans.
Les fondamentaux à connaître
Au final, il y a 4 sujets à maîtriser rapidement pour démarrer son entreprise et atteindre le stade de la maturité.
l’art du pitch : cela parait futile au début, et cela paraît surtout un exercice formel pour le débutant. En réalité, c’est le savoir-faire principal dans les premières années.
Savoir pitcher ouvre les portes. Pitcher c’est convaincre les investisseurs, les banquiers, les institutions d’accompagnement, les jurys de concours, mais surtout les clients et les partenaires.Pitcher, c’est clarifier son message, mettre en place les briques de son discours, savoir partager sa vision, exposer clairement la mission de son entreprise et poser son ambition. Pitcher, c’est justifier la légitimité de l’équipe à porter le projet, convaincre de la pertinence de l’offre au regard d’une problématique bien posée, présenter un chemin balisé et réaliste pour franchir les différents jalons.
J’ai déjà beaucoup écrit sur l’art du pitch et on se réfèrera aux articles suivants pour des conseils plus détaillés : UPI#35, UPI#62, UPI#88, UPI#90, UPI#106, UPI#124.l’écoute du client : beaucoup d’entrepreneurs en herbe oublie que l’entreprise est avant tout faite pour le client. Écouter le client, c’est comprendre ses besoins, identifier la bonne cible, comprendre comment lui parler. Écouter le client, c’est faire du marketing opérationnel. Le marketing n’est pas comme pensent beaucoup d’ingénieurs, un “bullshit” pour faire vendre. Le marketing est la juste adéquation, l’optimisation du canal d’échange et de fidélité entre l’entreprise et son client, qui permet de l’accrocher et de le garder. L’écoute du client, c’est aussi l’attention au service après-vente, la détection des signaux faibles porteurs des innovations de demain, et l’assurance d’une relation commerciale apaisée. Pour approfondir, voir UPI#27, UPI#76, UPI#120, UPI#127.
l’art de vendre : les entrepreneurs passionnés par la vente réussissent. Vendre c’est à la fois le moteur de l’entreprise et son Everest. Dans le métier de l’entrepreneur, il n’y a rien de plus difficile que vendre et sans vente, l’entreprise meurt rapidement. Aussi évident que cela puisse paraître, je suis souvent frappé par la difficulté que nous avons à faire passer ce message auprès de certains entrepreneurs qui n’aiment pas cela. Dans les premiers temps du lancement d’une entreprise, seul un des cofondateurs peut vendre. Croire qu’on peut confier le sort du développement de l’entreprise à un salarié chargé de la vente, est une illusion. Vendre, c’est comprendre les objections du client, c’est l’aider à affiner ses attentes, et c’est donc aussi par ricochet avoir les éléments pour améliorer l’offre. Apprendre à vendre est un impératif. Quelques pistes dans les articles suivants : UPI#27, UPI#50, UPI#78, UPI#88.
le B-A-BA de la finance : l’argent est la mesure de toute chose dans l’entreprise. Qu’on le veuille ou non, tout dans l’entreprise tourne autour de l’argent. Rien de grand ne peut être fait sans argent et si l’entreprise ne gagne pas d’argent, rien ne la sauvera. Croire qu’on peut entreprendre sans s’intéresser au sujet de l’argent est une pure chimère. Et pourtant nombre d’entrepreneurs déclarent avoir des difficultés à aborder les sujets financiers. Croire qu’on peut gérer une entreprise comme le portefeuille du ménage en ne s’intéressant qu’au solde du compte en banque est l’assurance d’un échec douloureux. Il est donc essentiel d’apprendre les bases de la gestion financière et de se doter de quelques tableaux de suivis. Au final, une fois démystifiée, la comptabilité ce n’est pas sorcier. Au delà de la compréhension technique des sujets d’argent, il est tout aussi essentiel d’abord un rapport sain à l’argent. L’argent n’est pas un tabou, l’argent n’est pas sale, l’argent n’est pas une idole, l’argent est une mesure objective de la performance, un moyen pour mettre en œuvre une vision et vecteur d’échange de la valeur créée. J’ai abordé le sujet de l’argent à de nombreuses reprises : UPI#13, UPI#23, UPI#32, UPI#36, UPI#57, UPI#79, UPI#102, UPI#113, UPI#121.
Vous voulez vous lancer dans une création d’entreprise, vous avez commencé et vous n’êtes pas encore à l’aise, ou vous êtes entrepreneur depuis plus longtemps et vous êtes conscient de vos lacunes, n’hésitez pas à consacrer un peu de temps pour progresser sur ces quatre sujets.
Apprendre à l’heure de l’IA
L’arrivée fulgurante des IA génératives remet en cause les façons d’apprendre. L’éducation formelle cherche encore comment se réinventer à l’heure de l’IA.
Dans un incubateur, nous travaillons à apporter la meilleure valeur aux entrepreneurs accompagnés. L’apprentissage passait jusque-là par des formations collectives ou individuelles, du coaching, des ateliers de mises en pratique. Comment l’IA va-t-elle impacter tout cela ?
Depuis des millénaires, apprendre voulait dire agréger brique après brique le savoir pour accéder au bout d’un temps long à une maîtrise d’un domaine particulier. L’accès à la brique élémentaire était parfois difficile suivant le domaine d’apprentissage. Apprendre de façon traditionnelle s’apparente donc à l’ascension d’une haute montagne faite pas à pas, avec parfois des redescentes dignes du mythe de Sisyphe.
Et puis est arrivé internet. La brique élémentaire de savoir à acquérir est devenue rapidement accessible sous des formes variées : cours formalisés, tutoriels sur YouTube, forum d’échanges, encyclopédie à consulter simplement au travers d’un moteurs de recherche, bibliothèque de publications originales pour revenir aux savoirs fondamentaux. L’apprentissage est devenu plus accessible, plus libre, et plus à la carte. Il s’agissait encore de gravir la montagne mais la route était plus large et il y avait parfois des ascenseurs qui accéléraient le parcours.
L’intelligence artificielle révolutionne cette approche et pour la première fois de l’histoire de l’humanité, il va devenir possible d’apprendre en descendant la montagne après y avoir été héliporté. Avec quelques questions bien posées sur un sujet qu’on ne maîtrise pas, l’IA fournit tout de suite une réponse structurée, formalisée aussi détaillée que l’on souhaite. Il ne reste plus qu’à la décortiquer pour en comprendre les constituants élémentaires. Et l’IA peut encore nous y aider en agissant comme un professeur particulier qui s’adapte à notre rythme.
Lorsque nous accueillons de nouveaux entrepreneurs, nous démarrons systématiquement par un programme de 3 mois. Nous fixons dès le jour 1, la date de la restitution des travaux à présenter sous forme d’un pitch, s’appuyant sur un pitch deck (présentation synthétique du projet). Nous voyons l’entrepreneur toutes les semaines et nous avançons pas à pas au travers des divers sujets qu’il faut traiter pour compléter son deck. La construction se fait en gravissant la montagne, marche après marche. Le résultat est généralement OK, mais parfois assez décevant et plus rarement franchement mauvais.
Aujourd’hui, avec l’IA, il devient possible de produire ce pitch-deck dès le premier jour. Pour avoir fait le test, la qualité est tout à fait correcte et en tous cas bien meilleure de nombre de vraies présentations que j’ai pu voir. On peut donc se demander, à quoi bon réellement apprendre à faire cet exercice ? La réponse est évidente : le pitch-deck n’est pas un examen auquel il faut avoir une bonne note, mais un guide à l’élaboration d’une stratégie à implémenter dans la vraie vie. Produire son pitch-deck avec une IA dès le premier jour n’aidera pas l’entrepreneur à accélérer s’il n’a pas compris le pourquoi de la stratégie proposée.
Doit-on dès lors s’abstenir de faire son deck avec une IA? En parlant de cela récemment avec un ami fidèle lecteur de cette lettre, il me disait fort justement, que la bonne façon d’utiliser l’IA serait de faire effectivement ce deck avec elle, puis de challenger l’entrepreneur, pour que dans les 3 mois suivants, il fasse nettement mieux. En mettant la barre à un niveau moyen, l’IA définit un objectif minimal à atteindre. Il s’agit alors de déconstruire le plan proposé par l’IA, de le comprendre, de le bonifier et éventuellement de le contester. C’est ce que j’appelle apprendre en descendant la montagne ! Partir du résultat, pour en comprendre la construction et y revenir en se l’ayant approprié et en l’ayant amélioré. Cette approche collaborative avec l’IA devrait grandement accélérer le parcours et améliorer le résultat atteint.
Mais qu’est-ce donc qu’un entrepreneur ?
Il n’y a pas d’entrepreneur parfait qu’il faudrait copier. Il n’y a pas de cahier de route qu’il faudrait suivre pas à pas pour réussir sa vie d’entrepreneur. Il n’y a pas d’école d’entrepreneuriat qui garantirait la réussite.
Entreprendre, c’est construire son propre chemin à partir de ses propres ressources et de son propre apprentissage. C’est cela qui fait la beauté du parcours et la liberté et l’unicité de l’entrepreneur.
A chacune et chacun de trouver sa voie. Il est cependant certain qu’elle passera par un long et permanent chemin d’apprentissage car rien n’est jamais définitivement acquis.
Puissiez-vous être heureux sur ce chemin !
Quelques articles qui mettent en relief les différents apprentissages nécessaires :
UPI#8 : Faites comme Zidane, travaillez votre roulette
UPI#18 : Vivre, c'est apprendre, manager, c'est donner des occasions d'apprendre
UPI#30 : Apprendre pendant ses loisirs ou comment progresser au bureau grâce à ses passions
UPI#31 : Un gestionnaire très augmenté mais quel est donc le vrai métier de l'entrepreneur ?
UPI#37 : Entreprendre sans dessaler, 8 conseils pour traverser les hauts et les bas de la création d'une entreprise
UPI#39 : Prêt à entreprendre ? 27 entrepreneurs vous partagent le fruit de leur expérience
UPI#46 : Constructions sauvages, Un condensé de leçons de management et d'entrepreneuriat
UPI#48 : Équilibre et décision, les leçons entrepreneuriales et managériales de Barack Obama (partie 1)
UPI#49 : Laisser parler son cœur, les leçons entrepreneuriales et managériales de Barack Obama (partie 2)
UPI#51 : Qu'est-ce qu'un chef ? Le chef de projet est au service de son équipe
UPI#58 : Tout savoir s'apprend, de l'utilité absolue de faire de la veille
UPI#86 : A quel âge entreprendre ? peu importe, mais çà vaut certainement le coup de commencer tôt !
UPI#92 : Cela va marcher, Les leçons d'entrepreneuriat et d'innovation de Robin, Dick et Angel
UPI#95 : Grandir est irréversible, Faire grandir est un investissement
UPI#96 : Confiant mais pas arrogant, 5 leçons de Thierry Henry pour les entrepreneurs
UPI#97 : Pouvoir, Les 4 pouvoirs de l'entrepreneur
UPI#109 : La vraie passion d'entreprendre, un défi permanent
UPI#114 : Les dessous de la réussite, 5 leçons rarement enseignées
UPI#118 : Coach ou capitaine, quel est donc le vrai rôle d'un entrepreneur ?
UPI#126 : Entreprendre pour être libre, Mes 4 conseils préférés d'Eric Larchevêque aux entrepreneurs
UPI#130 : Ignorance et innovation, Les leçons d'entrepreneuriat de Thang Nguyen
UPI#132 : La singularité, facteur de réussite, Enseignements tirés de la vie d'Alain Robert, le "Spiderman français".
UPI#133 : Une leçon par jour, Savoir tirer d'une semaine ordinaire un enseignement utile
La minute d’informations
Je me permets de partager ici des informations ou activités sans liens obligatoires avec le thème de l’article, mais dans lesquelles je suis impliqué.
Le Procès de l’IA au West Data Festival. Une première en Mayenne !
L’intelligence artificielle, perçue comme une menace ou au contraire comme une solution miracle, se retrouve sur le banc des accusés !
Le mardi 11 mars 2025 à 18h30, pendant le West Data Festival, participez au Procès de l’IA. Cette soirée mettra en scène un véritable procès fictif consacré aux problèmes controversés liés à l’IA dans notre société. Sur scène, les avocats et les témoins se succéderont pour défendre et accuser l’intelligence artificielle devant le juge et les jurys.
Rendez-vous au West Data Festival, le 11 mars 2025, pour découvrir si l’IA sera déclarée coupable ou non coupable.
Le verdict est entre vos mains !